lundi 14 décembre 2015

BTP : impact de la météo sur votre activité

Vous le savez, sur les chantiers, le matériel et les salariés sont exposés aux intempéries. Lorsque les conditions de travail deviennent dangereuses ou trop pénibles, l'employeur peut être contraint de modifier voire d'interrompre le chantier. Explications.

LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ AVANT TOUT

Les conditions climatiques, hivernales comme estivales, peuvent avoir des incidences sur la santé de vos salariés. Lorsqu'elles sont extrêmes, elles deviennent facteurs de risque d'accidents du travail. On considère que lorsque la température passe sous les 5°C ou atteint les +28°C, la vigilance des employeurs et des salariés doit être accrue.

Avec le froid et les intempéries, le travail devient pénible, et la fatigue s'accroît en raison d'une dépense énergétique plus importante.

Vos salariés peuvent souffrir d'engelures, de brûlures au contact des surfaces métalliques gelées, et de troubles musculo-squelettiques.
Avec le port de gants ou de vêtements de protection engonçants, ils peuvent aussi être moins adroits ou perdre en sensibilité tactile. Sans oublier les risques de chutes sur les surfaces rendues glissantes… Ou plus simplement la difficulté à faire prendre du béton au-dessous de 5°C.

La météo estivale n'est pas non plus exempte de dangers, entre l'ensoleillement, la chaleur, les épisodes de canicule au-dessus de 33°C ou les forts orages…
Vos salariés seront plus fatigués, et, en cas de déshydratation, peuvent subir des crampes, devenir confus, voire perdre connaissance. Attention aussi à la mauvaise préhension des outils avec les mains moites ou à la vue gênée par la transpiration.

Enfin, la sécurité doit être accrue lors des épisodes d'orages sur des chantiers avec des grues ou des outils métalliques qui attirent la foudre.

La suite de l'article sur www.connexionpro-mma.fr

mercredi 2 décembre 2015

Prévoir sa retraite avec les contrats Madelin


À l’heure des bilans de fin d’année, vous avez une visibilité sur vos revenus. C’est donc le bon moment pour souscrire ou alimenter un contrat retraite Madelin et vous garantir ainsi un complément de revenus régulier sous forme de rente, en profitant d’une fiscalité intéressante.

MIEUX PROTÉGER LES TRAVAILLEURS NON SALARIÉS

La « loi Madelin » de 1994 a été instaurée pour mieux protéger les travailleurs non salariés – TNS – et leurs proches. En effet, en cas de maladie, d'arrêt de travail, d'invalidité ou de décès ou lors du départ à la retraite, ils sont moins protégés que les salariés et ne bénéficient pas de couverture chômage en cas de perte d'emploi.

Le dispositif Madelin comprend donc 3 volets :


  • prévoyance – en cas d’arrêt de travail-chômage ou d’invalidité,
  • santé,
  • retraite.

LES CONTRATS RETRAITE MADELIN, UNE FISCALITÉ AVANTAGEUSE

Le principe est la déductibilité fiscale du bénéfice professionnel imposable, sans prise en compte des dividendes pour le cas des dirigeants de société.

Excepté pour les régimes d'imposition « Micro BIC », « Micro BNC » et « Micro Entreprise », les cotisations de retraite facultative peuvent être déduites du bénéfice professionnel imposable dans une limite égale au plus élevé des deux montants suivants :

10 % du PASS* – 38 040 € en 2015 – soit un minimum de 10 % x 38 040 = 3 804 € pour 2015 ;
10 % du bénéfice professionnel imposable auquel s’ajoute 15 % de la fraction de ce bénéfice supérieure au PASS. Pour ce calcul, le bénéfice professionnel est retenu dans la limite d'un montant maximum égal à 8 fois le PASS. Pour 2015, la déduction globale est au maximum de 70 374 euros.

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